Petit tour d’horizon de cette semaine d’immersion à BA.
Lundi initiatique – Les visiteureuses, arrivé.e.s au compte-goutte et bien introduit.e.s par une visite outside et inside au soleil, ont assisté pour les chanceuses au JP du midi (le fameux « journal de Plouray ») et pour l’ensemble, au temps commun du soir. Au menu ? En plat principal, un temps de GPC (gestion par consentement) pour remettre à jour les attributions du cercle Accueil ; en dessert, une écoute du centre sur le « oui-fi » et la gestion des ondes au quotidien. Un « trou normand » avant ça ? Va pour une chaîne de visiteureuses et d’habitantes pour décharger à la file la livraison des produits secs.
Côté maison, on a enfin ramené la cuve (ouf !). Le chantier chaudière lancé par Simon a fièrement avancé. Grâce à l’aide de Gabrielle et son fourgon et des démolisseureuses attentionné.e.s, la cuve a été entièrement découpée, transportée et entreposée dans l’entrée de la maison. Pauline s’est exercée au maniement de la meuleuse, tout à la joie des étincelles, Anne-Soaz’ s’est plu à démonter le parquet armée d’une visseuse-dévisseuse et d’un pied de biche, et on a bien failli perdre Aurélien, notre seul visiteur parmi nos visiteuses. Le soin était aussi présent, entre méditations partagées, balades en forêt sous le soleil, échange shiatsu-réflexologie-massage (merci Marie !), sans oublier le traditionnel maraichage chez Simone.
Côté découverte de la vie collective, nous avons inauguré un programme participatif, qui a permis à chacun.e de poser ses envies. Spécial dédicace à la demande d’un « cercle de parole sur la « perditude » en période de transition ». En a découlé une initiation au travail qui relie, de Joanna Macy, co-animée par Sophie et Anne-Sophie, qui a saisi l’occasion de se lancer dans la transmission de cette approche qui lui tient à cœur lors d’une veillée autour du feu. Nous nous sommes ancré.e.s dans la gratitude, avons partagé la lecture d’un texte, honoré notre peine et nous sommes reliés au vivant pour écouter ses messages (« imagine que tu deviens l’élément du vivant que tu as apporté, que te dirait-il ? »). Passé le premier éclat de rire (« euh… vraiment, donc, euh… je deviens ce coquillage ? »), le vivant nous a murmuré ses messages, que nous avons ensuite fait résonner en cercle.
Enfin, les fondatrices de l’association Mauvais Genre, qui vise à sensibiliser au féminisme et aux luttes sociales à Nîmes, nous a fait l’honneur de tester sur nous deux ateliers super enrichissants et pédagogiques : le matin, une fresque du féminisme et des violences sexuelles et sexistes, et l’après-midi des ateliers de parole, de rôle et de positionnement sur « Comment être un.e bon.ne allié.e » envers les personnes discriminées. De quoi dynamiser l’approche d’un sujet sensible, entre cercle samoa, débat mouvant et saynètes de théâtre. Journée fatigante mais ultra encapacitante. En conclusion, à bas le patriarcat, vive le partenariat !
Anne-Soaz’ et Aurélien
No responses yet