Connaissez-vous les points communs entre Bascule Argoat et un vortex ?

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Connaissez-vous les points communs entre Bascule Argoat et un vortex ? Absolument tout. Car tout est dans tout, après tout. Dans l’arbre, l’empreinte digitale. L’océan dans une goutte d’eau. Et l’abeille dans « Où est Charlie », aussi.

Charlie est partout dans cette ruche-là. Tout.e affairé.e, tout.e en action, en réflexion. Ça pétille, ça bouillonne, ça tisse, détisse, retisse, coupe colle et dévisse. Avec passion, espoir et conviction ; en bottes de jardin, en chaussures de chantier, et même en chaussons !

Temps commun, la gouvernance partagée au quotidien : projets, état des finances, accueil de groupe, écoféminismes, communs nourriciers, fête de la châtaigne, se présenter, se rencontrer, ce soir y’a film dans la pièce télé qui veut vient après on pourra échanger. Greenham, des femmes contre des missiles nucléaires, histoire de lutte, de joie et de ténacité, symboles – sorcières – surprise – imprévisibilité – quid de la visibilité ? Inspiration : quand un grain de sable bien placé peut tout faire basculer. Vous avez dit « basculer » ?

Mission ravitaillement : marché – café – crêpes – recyclerie. Des vivres pour les moussaillon.ne.s, des transats sur le pont. Discussions réflexions, faire du lien avec les structures sociales et éducatives du coin, les associations, pourquoi qui et comment. Parler histoire du lieu, cadre et valeurs, ou s’activer au jardin, repenser l’espace, poésie de l’abondance. Finir la journée en chantant.

Séminaire Paris-Rojava, mais d’abord un point sur la situation là-bas : des bombes sur les civil.e.s, beaucoup d’étudiant.e.s ne pourront être là, parlons peu parlons bien parlons écoféminismes. En Amérique Latine, ou Abya Yala, théorie du corps-territoire et du territoire-corps, pourquoi les femmes sont les plus touchées par les dégradations environnementales et pourquoi elles sont aussi en première ligne des luttes pour l’environnement. Pollutions, malformations, loi chilienne, spiritualité, corvée d’eau.

Arracher des plantes invasives ou poser des tuiles sur un toit. Du sarrasin dans des métaniseurs, vraiment ?! Et si l’on changeait de point de vue sur ce mal-nommé « environnement » ? Humain / Nature : où est donc la frontière, et qui l’a posée là ? Jardin de gouvernance, chantier chez les voisin.e.s, menuisier, circassien.ne.s, maraîchères, s’aider pour ne pas céder. Dès le matin, danser le changement. Accélération des travaux dans le bâtiment : passer l’hiver au chaud c’est important. Boire de l’eau sans nitrate et respirer de l’air sans ammoniaque aussi, carrément ! Rendez-vous préfecture, demande de moratoire, point presse, fermes-usine STOP à la fuite en avant : nourrir tout le monde, oui, mais réfléchir avec « tout le monde », avant.

Alors, prêt.e à basculer ?

Inspireeeeeer. Eeeeeeexpirer. Et recommencer, sans s’épuiser. Peu à peu s’ancrer, cercle après cercle les racines étirer. Et puis se concentrer. Projet après projet. Tel un vortex dans un vortex, inverser le sens de rotation, un degré à la fois, et prendre soin de soi, petit point au milieu de tout ça. Mais comme tout est dans tout, alors ça va.

Lauréna, une cosmonaute en quête de résilience collective, fraîchement embarquée dans le vaisseau B.A

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