« La multinationale Imerys, qui exploite depuis 1970 la mine d’andalousite de Glomel, a déposé auprès de la préfecture une demande d’autorisation environnementale afin de pouvoir exploiter une quatrième fosse d’extraction et étendre l’autorisation d’exploiter jusqu’en 2047 (!).
Cette demande a fait l’objet d’une enquête publique au terme de laquelle la commissaire enquêtrice vient sans surprise de rendre un avis favorable.
Les 6300 personnes et les 15 associations signataires d’une pétition qui dénonçaient ce projet n’ont pas été entendues et leurs inquiétudes (pollution des eaux, accumulation de déchets nocifs, consommation de terres agricoles, atteintes à la biodiversité, nuisances de voisinage, destruction des paysages, etc) n’ont pas été prises en compte.
Les associations locales Bascule Argoat, Douar Bev, et Refrac’terres dénoncent les conditions dans lesquelles s’est déroulée cette enquête et contestent ses conclusions :
• un dossier de 3000 pages de documents opaques et difficiles à appréhender pour les élu.es et le grand public,
• près de 70% de contributions émanant d’employé.es et de prestataires d’Imerys en situation de conflits d’intérêt,
• un chantage à l’emploi qui s’inscrit dans une vision court-termiste de l’économie locale
• un positionnement avant le terme de l’enquête des conseils municipaux de Glomel et de Paule, n’ayant pas pris connaissance de l’ensemble des contributions de leurs administré.es.
Nos trois associations restent mobilisées et déterminées. Dans l’immédiat, elles ont demandé à être reçues par le préfet des Côtes d’Armor, à qui revient la décision finale, afin de réaffirmer et de motiver leur opposition à l’extension des activités destructrices d’Imérys sur notre territoire. «
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